Baptiste Ducassou et Peio Larralde ont réussi à se qualifier pour la finale du Super Prestige. Une affiche qui devient monnaie courante depuis deux ans. Leurs deux derniers affrontements (Super Prestige et Championnat de France en individuel) ont tourné à l’avantage de Larralde.

 

Les années se suivent et se ressemblent au Super Prestige. Pour la deuxième année consécutive, Baptiste Ducassou et Peio Larralde se retrouvent en finale. Une place qui n’a pas été facile à décrocher, surtout pour le jeune Hazpandar. Opposé à Mikel Gonzalez qui avait fait un parcours sans faute jusque-là, il a été mené au score dans les deux premières dizaines. Mais il a réussi à égaliser et reprendre l’avantage pour s’imposer 40-33. “Ça a été très dur jusqu’à 30, j’ai été bousculé dans cette partie”, confiait Peio Larralde, après sa demi-finale.

Le Bizkaitar lui a mis la pression d’entrée de jeu “en butant fort et précis”, souligne le tenant du titre. A force de patience, Peio Larralde a réussi à renverser son adversaire, comme il le raconte : “la clé de la partie tient au fait que je ne me suis pas affolé et que j’ai su rester patient. J’ai fait le dos rond et j’ai saisi les occasions quand elles se présentaient”.

Il devra maintenant récupérer de cette partie compliquée pour espérer l’emporter face à Baptiste Ducassou, un adversaire qu’il connaît bien maintenant : “on a l’habitude de jouer l’un contre l’autre avec Baptiste. Il a fait une bonne partie contre Mathieu Ospital. Ce sera une partie compliquée mais j’ai quand même l’espoir de l’emporter”.

Du côté de Baptiste Ducassou, au vu du score (40-26), on pourrait penser que cette demi-finale contre Mathieu Ospital aura été une promenade de santé. Loin de là selon le protagoniste : “le score est un peu sévère, ça a été bien difficile pour moi jusqu’à 29-26. Ensuite, j’ai mis onze points à zéro à Mathieu sur la dernière dizaine”. Content de cette victoire, B. Ducassou n’en oublie pas les défauts qu’il devra corriger s’il veut l’emporter face à P. Larralde. “On va dire qu’aujourd’hui ça passe mais il faudra vraiment que je bute mieux. Peio est toujours aussi bien, il bute correctement”.

Les deux pilotari auront quasiment quinze jours pour récupérer de leur demi-finale. Ils s’affronteront le dimanche 8 janvier, à partir de 17h, au trinquet Garat de Saint-Jean-Pied-de-Port.

© Marc Mittoux