Pour la première partie de la 23e édition du Super Prestige, Antton Monce et Mikel Gonzales ont réussi à se défaire de leurs adversaires respectifs pour rejoindre Mathieu Ospital et Peio Guichandut au deuxième tour.

Participant à son premier Super Prestige depuis son entrée en Elite pro, Julien Etchegaray s’est incliné dès le premier tour. Opposé à Antton Monce, ce lundi 28 novembre, au trinquet Garat de Saint-Jean-Pied-de-Port, il n’a rien pu faire pour venir à bout de son adversaire. Très bien parti d’entrée de jeu, Antton Monce a rapidement mené les échanges, comme il le raconte : “j’ai fait un gros départ et j’ai profité de mes bons buts. J’avais des bons retours et j’ai rapidement mené 20-2”. Dur de reprendre l’avantage dans ses conditions pour Julien Etchegaray qui s’est incliné 40-24.

Un premier tour est toujours compliqué pour les pilotari, peut-être même le plus compliqué selon Antton Monce : “il y avait de la nervosité des deux côtés, ce n’est jamais simple de rentrer dans un tournoi”. Il affrontera au prochain tour Mathieu Ospital, qui a fait une bonne saison et a beaucoup progressé ces derniers mois. Il s’est même hissé à la troisième place du classement Esku Pilota. “Ce sera un adversaire costaud, souligne Antton Monce. C’est un bon joueur dans son périmètre d’avant. Si je loupe des attaques, il me mettra en difficulté. A moi de jouer long et de le tenir derrière en imposant mon jeu”.

Dans l’autre partie de tableau, c’est le joueur de Bizkaia, Mikel Gonzales, qui s’est imposé face à Mattin Olçomendy. Une partie un peu plus disputée qui s’est finie à 40-30. Une bonne entrée en matière pour le pilotari du Sud qui aura fort à faire face à son prochain adversaire : Peio Guichandut. Parmi les meilleurs arrières du moment, Peio Guichandut aura une carte à jouer face à Mikel Gonzales. S’il remporte cette première partie, il aura à faire au demi-finaliste de l’an dernier, Ximun Lambert. Mais encore faut-il remporter ce deuxième tour. Réponse lundi prochain, à 16h.