Le monde de la pelote a dit un dernier au revoir à Jean-Marie Mailharro, décédé vendredi dernier des suites d’un cancer.
Ce lundi 31 octobre, le monde de la pelote a rendu un dernier hommage à Jean-Marie Mailharro. Décédé vendredi dernier des suites d’un cancer, à 64 ans, il avait consacré sa vie à la pelote. Dans une église bondée, à Saint-Jean-Pied-de-Port, politiques et acteurs de la pelote entre autres ont pris la parole pour lui dire un dernier mot. Parmi eux, Lilou Etcheverria, président de la Fédération française de pelote basque et Didier Irigoin, maire de Béguios, dont Jean-Marie Mailharro était originaire. Homme d’affaires, Jean-Marie Mailharro avait tenu le trinquet Garat de Saint-Jean-Pied-de-Port avant de reprendre le trinquet Moderne de Bayonne où championnats de France en individuel et par équipes et Masters de Bayonne sont organisés. A cause de sa maladie, il avait dû laisser la gestion du trinquet à Loïc Fountas en avril dernier. Passionné, il avait annoncé qu’il “accompagnerait le repreneur durant six mois et plus si nécessaire”.
Il était d’ailleurs aux côtés du nouveau gérant lors du dernier Masters de Bayonne pour présenter les équipes à la presse. Vainqueur de la dernière édition, Peio Larralde se souvient : “c’est lui qui m’a lancé à 20 ans, en jouant avec Baptiste au Master de Bayonne. Il m’a donné cette incroyable chance de jouer avec Juan Martinez de Irujo alors que je n’avais que 21 ans. C’est quelqu’un pour qui j’avais énormément d’estime. Il a eu un impact important sur la pelote et il a fait des choses incroyables. Il va laisser un grand vide mais à chaque fois qu’on mettra le pantalon blanc on pensera à lui, que ce soit au trinquet Moderne ou ailleurs parce que je crois que c’était une pièce essentielle de la main nue”. A la fin de la cérémonie, un aurresku a été donné en son honneur. Il a ensuite été inhumé dans l’intimité familiale.