La finale du tournoi d’Arcangues, décalée suite à la blessure de Peio Larralde, a finalement sacré ce dernier avec Baptiste Ducassou. Ils ont dominé les champions de France par équipes Waltary et Bilbao.
Décidément, le trinquet d’Arcangues en veut aux pilotari. Après Peio Larralde qui s’est blessé à la cheville en juillet dernier lors de cette même finale, c’était au tour de Bixintxo Bilbao, ce mardi 1er novembre. En voulant ramener une pelote, l’arrière Ziburutar a tapé fort dans un poteau, se blessant à la main gauche. Après quelques minutes d’arrêt il a pu revenir sur la kantxa et la partie a pu reprendre son cours.
Une partie rondement menée au départ par Larralde et Ducassou qui maîtrisaient leur sujet. Mais l’interruption a permis à Waltary et Bilbao de revenir petit à petit pour égaliser à 16-16. Notamment grâce à trois buts gagnants et deux points terminés au xilo par le Cubain. “Le fait de s’arrêter, ça leur a remis un peu les idées en place, analysait Baptiste Ducassou après la partie. Je dis souvent que quand il y a des arrêts en pleine partie ça coupe la dynamique, mais c’est vrai, c’est difficile à gérer”.
Waltary et Bilbao se payaient même le luxe de prendre l’avantage. Pour une courte durée. A 18-16, les champions de France laissaient filer les deux points suivant. C’est à ce moment là que Peio Larralde et Baptiste Ducassou se sont remobilisés pour laisser Waltary et Bilbao légèrement derrière (20-18 ; 24-20). Les champions de France gardaient le contact mais Larralde et Ducassou restaient costauds en finissant quelques points au filet (25-22 ; 31-23). Partis sur leur lancée, les deux meilleurs joueurs actuels du circuit filaient tout droit vers la victoire en enfonçant le clou. A 36-28, Waltary tente le tout pour le tout avec un amorti, retourné par Larralde et relancé au xilo par Bilbao. C’était sans compter sur un Ducassou bien affûté qui non seulement a ramené la pelote mais a conclu le point. 37-28. La messe était dite.
Larralde et Ducassou ont conclu la partie 40-28 par un amorti au xilo de Larralde. Une victoire qui était pourtant à la portée de Waltary et Bilbao, selon le Cubain : “il me manque du rythme, cela fait deux mois et demi que je ne joue pas. Baptiste et Peio jouent tous les week-ends donc c’est normal qu’ils aient beaucoup de rythme. En juillet, on était devant car j’avais du rythme, la différence est là. On s’est accrochés mais ils ont gagné et il faut les féliciter”.