Mathieu Ospital et Baptiste Ducassou ont remporté le tournoi Hoberenak contre Julien Etchegaray et Bixintxo Bilbao.
Cette finale du tournoi Hoberenak avait comme un avant-goût des Masters de Bayonne. Ospital-Ducassou contre Etchegaray-Bilbao, c’est l’affiche alléchante de la demi-finale du jeudi 26 juillet prochain. Dans un trinquet de verre plus rapide que celui d’Arcangues, la bataille risque d’être encore plus rude. Ce samedi 14 juillet, ce sont Ospital-Ducassou qui l’ont emporté, mais ils ont bien failli passer à la trappe face à une équipe qui a démarré sur les chapeaux de roue.
Julien Etchegaray et Bixintxo Bilbao ont dominé leurs adversaires dans la première moitié de partie. La faute à un Bixintxo Bilbao très en jambes, au contraire de son vis-à-vis Itsasuar. “Je n’étais vraiment pas dans mon assiette, les jambes un petit peu coupées, j’échappais beaucoup de pelotes. Dans le même temps Bixintxo a fait un super début de partie et il me scotchait au fond, il avait beaucoup de réussite”. Menés 16-7, Ospital-Ducassou ont remis les pendules à l’heure et sont allés accrocher une égalisation à 16 partout. Ils ont ensuite laissé Etchegaray-Bilbao sur le carreau (22-16).
Baptiste Ducassou commettait moins de fautes, Mathieu Ospital mettait quelques buts gagnants au bon moment et plaçait quelques attaques bien senties. Si bien qu’Etchegaray et Bilbao étaient dominés dans les échanges et ne trouvait pas la solution pour reprendre la main. Malgré une remontée à 22-21, les deux coéquipiers du Championnat de France n’ont pas pu égaliser et Ospital-Ducassou en ont remis une couche en prenant une bonne avance (31-21). Menés 22-32, Etchegaray-Bilbao ont eu un sursaut d’orgueil et sont revenus 27-32.
« C’est la meilleure des préparations au moins sur le plan mental »
Mais Ospital-Ducassou sont restés vigilants et ont de suite réattaqué pour reprendre de l’avance (38-29) et conclure la partie 40-30. Une victoire qui fait du bien avant la demi-finale des Masters de Bayonne, comme le souligne Baptiste Ducassou : “C’est la meilleure des préparations, au moins sur le plan mental, pour cette demi-finale. Mais je pense que ce n’est pas comparable. Le master c’est encore une étape au-dessus, beaucoup plus de pression, un trinquet où il va faire très chaud, où c’est plutôt la partie physique qui prédomine plutôt que la technique et quand même aujourd’hui on voit que le joueur le plus fort physiquement c’est Bixintxo. À moi d’arriver avec beaucoup d’humilité face à lui et d’être dur en défense pour essayer d’inverser la tendance là-bas”. Choc il risque d’y avoir lieu au Moderne.
En lever de rideau, Marie Amestoy et Maritxu Chapelet-Housset ont remporté le Trophée Monique Dieudonné contre Amaia Larralde et Séverine Graciet. Elles ont fait jeu égal jusqu’à 12 partout et ont ensuite pris l’avantage jusqu’à la fin de la partie. Elles ont tout de même dû être vigilantes jusqu’au bout face à des adversaires coriaces qui ne lâchaient rien. Elles se sont finalement imposés 40-31.
Finale main nue