Il a été sérieux du début à la fin du championnat du monde et a éliminé ses adversaires un à un jusqu’à la dernière marche. Opposé au jeune espagnol Eneko Maiz, Baptiste Ducassou n’a pas traîné sur la kantxa et a rendu une copie quasiment parfaite. Un vrai jeu de trinquettiste, sans bavure. “J’étais attendu, j’étais l’homme à abattre dans ce tournoi, assume l’Itsasuar. Mine de rien il faut assumer ce statut là et jouer sérieusement parce que dans ces championnats du monde en manches et dans ces trinquets argentins les valeurs sont nivelées”.
Aussi bien en première qu’en deuxième manche, Eneko Maiz n’a rien pu faire face à un Baptiste Ducassou patient et précis. Après un début de première manche un peu serrée (4-4), l’Itsasuar s’est relâché et a posé des amortis, pan coupé au bon moment et a surtout bien buté pour faire quelques points facilement. Le score final est sec pour l’Espagnol qui s’incline en deux petites manches : 15-4 ; 15-4. Une médaille d’or de plus pour la France dans ces championnats où elle pourrait bien finir première nation devant l’Espagne. Les deux dernières parties de la journée seront déterminantes : paleta cuir mur à gauche et cesta punta où France et Espagne se retrouvent l’une contre l’autre.