Peio Larralde va tenter de remporter un quatrième titre du Super Prestige, le dimanche 8 janvier, face à Luis Sanchez. Interview.
La semaine passée, tu avais battu Baptiste Ducassou assez largement, en liguilla. Pour cette demi-finale, il a montré un autre visage. La victoire n’a pas été facile (40-36).
Peio Larralde : Complètement. La semaine dernière, c’était une partie qui ne servait entre guillemets à pas grand-chose mais je suis content parce que je m’étais accroché pour faire une bonne partie, pour valider les semaines d’entraînement. Cette partie m’a servi pour bien aborder cette demi-finale et arriver avec beaucoup de confiance. Il m’en a fallu jusqu’à la fin.
Depuis le début de la compétition, tu as l’air prêt physiquement ?
P.L : J’ai fait un gros effort au niveau physique pour être parmi les meilleurs. En tête-à-tête ce n’est jamais facile pour un avant de lutter contre les arrières car c’est un jeu qui se prête plus à un arrière qu’à un avant. Je suis content, chaque année je me prépare du mieux possible pour lutter et me bagarrer contre ces grands joueurs de tête-à-tête. Quand j’arrive à gagner dans des événements comme ça c’est un réel plaisir.
Tu vas jouer en finale contre Luis Sanchez. En liguilla, tu avais perdu 40-11 contre lui. Que dois-tu faire pour l’emporter cette fois-ci ?
P.L : Je devrais tout faire de mieux. Sur les belles pelotes, être plus précis. Cela ne dépend pas que de moi, il faudra sortir son but qui est très violent et avec lequel il fait beaucoup de points sans trop d’effort. Il va falloir se concentrer, faire une grosse partie. Une partie c’est une partie. Peut-être que je vais réussir à créer l’exploit.
Battre Luis Sanchez est de plus en plus difficile selon toi ?
P.L : Oui, bien sûr. En deux à deux déjà on avait remarqué qu’il progressait énormément. Il prend le poids de l’équipe, très souvent, c’est lui le leader. En tête-à-tête on voit qu’il a pris en maturité et en confiance. Il est très serein, il est calme, il ne s’affole pas. Il a toutes les qualités d’un grand joueur de tête-à-tête. Mais je suis là, je me bagarre. Ce sera ma cinquième ou sixième finale au Super Prestige. J’en ai perdues, j’en ai gagnées. Je vais essayer de m’accrocher et de gagner ce titre encore.