Jean Olharan et David Minvielle ont remporté une partie compliquée face aux États-Unis, ce mardi soir, au Jai Alai de Biarritz. Qualifiés pour les demi-finales, ils jouent cet après-midi, aux alentours de 16h, leur dernière partie de poule face à l’Espagne. Retour sur cette partie incroyable contre les frères Sorozabal avec David Minvielle.
Que d’émotions sur cette partie, vous avez fait trembler le public. La victoire était importante pour ne pas vous mettre en difficulté pour la suite de la compétition.
David Minvielle : On s’est fait trembler nous-mêmes. Quand on a vu le calendrier, on avait coché cette partie contre les USA. C’est là où on allait réussir ou pas notre mondial. C’était pile ou face. On les savait très forts ici. Ils sont chez eux. Ils ont joué sans pression. On nous attendait un peu avec Jean, c’est passé. Ça a été très dur avec beaucoup d’émotions, c’était tendu à certains points. On va retenir la victoire et on est très contents.
Tu parles de point tendu. On pense évidemment à ce moment de la partie où Johan Sorozabal jette son gant sur la kantxa de frustration. Que s’est-il passé ?
D.M : Quand Johan attaque, Jean réceptionne la pelote sur le filet. On y va un peu à l’intox. Jean m’a confirmé après la partie qu’il avait bien touché le gant avec le filet donc c’est faute. Johan Sorozabal avait raison. Il était énervé mais il ne faut pas faire attention, rester focalisé sur le jeu et ne pas se laisser distraire par tout ça.
Grâce à cette victoire, vous êtes en demi-finale. Il vous reste les tenants du titre espagnols à affronter, Erkiaga-Lopez. Comment appréhendes-tu cette partie ?
D.M : On les connaît par cœur. On va jouer sans pression. On veut gagner et on ne va pas se laisser démonter.
Est-ce plus compliqué de jouer un mondial à domicile qu’à l’étranger, comme à Barcelone, il y a quatre ans ?
D.M : C’est beaucoup plus difficile parce qu’on nous attend. Tout le monde veut qu’on soit champions du monde. Nous aussi. C’est vrai que jouer à domicile c’est une pression supplémentaire. L’avantage, c’est qu’on connaît le fronton par rapport à Barcelone mais psychologiquement c’est un cran au-dessus.