Olivier Laberdesque et Bruno Driolet ont remporté leur première partie de championnat face à l’équipe d’Espagne formée par Josi Lopetegui et Sébastien Moncada.
Direction Hasparren pour la première partie de championnat de l’équipe de France formée par Olivier Laberdesque et Bruno Driolet, ce lundi 24 octobre. Une première partie qui s’annonçait disputée entre la France et l’Espagne, ennemie de toujours lors d’un mondial. Opposés à Josi Lopetegui et Sébastien Moncada, deux joueurs qu’ils ont l’habitude d’affronter dans le circuit annuel au Pays basque, Olivier Laberdesque et Bruno Driolet avaient une stratégie simple : « jouer un deux contre un en enlevant la pelote à Lopetegui devant et jouer sur Sébastien Moncada ». Une tactique payante dans la première manche qu’ils ont bouclée 15-5.
En seconde manche, Lopetegui-Moncada ont montré un tout autre visage. Plus agressifs, ils ont mis plus de vitesse dans leur pelote et ont fait courir leurs adversaires dans le trinquet pour mener 7-2. Laberdesque-Driolet se sont ressaisis et sont repartis sur les fondamentaux pour recoller au score à 7 partout et ensuite terminer la partie 15-9 pour éviter une troisième manche. Une bonne opération pour les bleus, comme le souligne Olivier Laberdesque : « Il fallait qu’on fasse forte impression sur cette première partie, d’autant plus que les deux premiers seront en finale, comme il n’y a pas de demi-finales. On n’a pas le droit à l’erreur ». Un bon départ pour les Français.
Cesta punta
Du côté du Jai Alai de Biarritz, les Français ont fait carton plein. En début d’après-midi, Eric Irastorza et Ludovic Laduche jouaient leur deuxième partie. Après leur défaite face aux Espagnols la veille, ils n’ont fait qu’une bouchée du Venezuela. Une victoire logique 15-1 ; 15-1. Le soir, place à l’équipe B avec Jean Olharan et David Minvielle face au Mexique. Ils se sont imposés en deux manches assez largement 15-5 ; 15-9. Les Mexicains ont tout de même opposé une belle résistance face aux Français qui ont commis quelques fautes inhabituelles. « Il y a eu du déchet car quand tu gagnes 10-2 tu essaies des choses que tu ne ferais pas d’habitude », explique Jean Olharan. Ce soir, à partir de 20h, ils affronteront les frères Sorozabal, engagés pour les États-Unis.
Une paire à prendre au sérieux au vu de leur partie ce lundi après-midi face aux deux meilleurs joueurs du monde, les Espagnols Aritz Erkiaga et Imanol Lopez, tenants du titre. Gorka et Johan ne sont pas passés loin de l’exploit. Ils ont accroché la première manche sur le fil 15-14. Erkiaga-Lopez ont ensuite fait parler leur expérience en remportant la seconde 15-4 puis dans la troisième manche, Johan et Gorka ont démarré fort en menant 4-0 mais une nouvelle fois Erkiaga-Lopez ont su en mettre un peu plus pour finalement l’emporter 10-7. Malgré la défaite, les frères Sorozabal ont montré qu’ils avaient les moyens de titiller les plus grands, comme le souligne Gorka : « je pense qu’on a fait plus que les accrocher, on aurait pu gagner cette partie. […] On a une partie très importante mardi, il faut gagner à tout prix contre la France ».
Chez les féminines, les Françaises Oihana Sorozabal et Aude Laugié affrontaient les Espagnoles Maite Ortiz de Mendibil et Eneritz Lisardi. Elles se sont logiquement inclinées (15-12 ; 15-6) mais elles ont tout de même donné du fil à retordre à leurs adversaires en première manche en restant au coude à coude jusqu’à 13-12. En seconde manche, en revanche, les Espagnoles ont montré toute leur technicité pour faire plier les Françaises qui n’ont pas pu exister dans cette seconde manche.
Tous les résultats sont à retrouver sur le site de la Fédération française de pelote basque.